Le 1er décembre prochain, la Société Aéroportuaire de Lomé-Tokoin (SALT) organisera à l’Aéroport International Gnassingbé Eyadéma (AIGE) une simulation d’intervention sécuritaire d’urgence, au crédit de la troisième édition de son Exercice d’urgence sécuritaire grandeur nature dénommé «EPULO». Une conférence de presse a été organisée vendredi dernier pour en préciser les contours aux journalistes.
Il s’agit d’un exercice général d’urgence de l’aviation civile qui s’appuie sur la simulation d’un accident d’avion et d’un incident de sûreté à l’aéroport. Ceci, avec l’implication active de tous les acteurs, notamment les sapeurs-pompiers, l’équipe médicale, les gendarmes et autres services compétents qui interviennent à l’Aéroport International Gnassingbé Eyadéma (AIGE).
Tout comme les éditions précédentes, l’acte III vise, selon les autorités aéroportuaires, à « évaluer la réactivité des différents intervenants (acteurs) en cas de situation de crise sur la plateforme aéroportuaire, de mieux les préparer à faire face à des cas d’urgence, conformément aux exigences de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI) ».
Prenant en compte les perturbations que pourrait engendrer le déroulement de l’EPULO 2022 prévue le 1er décembre, de 07h00 à 10H00, le Directeur Général de la Société Aéroportuaire de Lomé-Tokoin (SALT), Col Gnama Latta, invite les populations à ne pas céder à la panique.
« Le déroulement de cet exercice est susceptible de perturber momentanément la circulation autour de l’AIGE et de provoquer un mouvement important de véhicules de secours et d’incendie. La Direction Générale de la SALT exhorte la population de Lomé en général et les riverains (de l’aéroport) en particulier à rester sereins et à ne pas céder à la panique, tout en facilitant les mouvements des véhicules d’urgence », a-t-il indiqué dans un communiqué de presse.
Aussi, le Directeur de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC) dit compter sur « la bonne compréhension et le civisme de tous ».