Home Agriculture Agriculture et changements climatiques : Des acteurs explorent une approche panafricaine d’assurance et de financement

Agriculture et changements climatiques : Des acteurs explorent une approche panafricaine d’assurance et de financement

by Le Tabloid

Les changements climatiques imposent une adaptation au secteur agricole et des financements adéquats. Des acteurs de cette dynamique en Afrique sont réunis à Lomé et précisément à l’Hôtel Onomo, depuis ce mardi 6 février et ce jusqu’au jeudi 8 février, à la faveur du second Forum panafricain sur la modélisation et la structuration du financement pour l’adaptation climatique. Sur le thème : «Modélisation climatique et les régimes de micro-assurance en agriculture climato-intelligente ».

Organisée par Africa adaptation initiative (AAI) et l’Adaptation of Africa agriculture (AAA), en collaboration avec Sustainable solutions for Africa (SSA), un trio qui se veut un partenariat renforcé pour accélérer des actions d’adaptation climatique solides en Afrique, cette rencontre a pour objectif d’appuyer les réflexions sur la promotion de l’assurance agricole, un des instruments de gestion des risques, mais aussi de renforcement de la production agricole, et explorer une approche panafricaine de financement.

Table d’honneur au lancement des travaux

«Donner des outils et des instruments, non seulement aux agriculteurs, mais aussi aux ministères en charge de la planification et de l’élaboration des politiques agricoles, pour faire une meilleure prévision et mieux se prémunir », tel est le défi que se sont donné les initiateurs, à en croire Seyni Nafo, Secrétaire Général d’AAI et Coordonnateur d’AAA, citant l’assurance comme solution idoine pour la compétitivité de l’agriculture qui emploie 70 % de lapopulation active en Afrique et représente 40 voire 50 % des richesses.

Ce sont en fait deux événements en un qui se tiennent dans la capitale togolaise à savoir, le Forum panafricain sur la modélisation et la structuration du financement pour l’adaptation climatique et la journée de la micro-assurance climatique. Participent à ce rendez-vous de Lomé, les points focaux du Fonds vert pour le climat, des acteurs privés appelés à avoir des regards critiques, mais également des représentants d’institutions financières. Ils viennent des pays de la CEDEAO, mais également des autres régions du continent, vingt-trois (23) pays en tout.

Seyni Nafo

« Les banques dans nos pays ne prêtent qu’à proportion de 5 % au secteur de l’agriculture. Quand vous discutez avec les banquiers, ils vous disent qu’il y a trop de risques dans le secteur agricole, que c’est plus facile d’importer du riz, de l’oignon (…) Alors c’est important que nous nous asseyons avec eux pour comprendre d’où viennent les risques », a indiqué M. Nafo sur le rôle des financiers, jugeant important de « mettre en place des systèmes d’assurance agricole, d’ingénierie financière, des prêts qui soient garantis, de l’assurance et développer les capacités de mobilisation de nos acteurs pour qu’on aille vers plus de ressources ».

Au finish, il est ambitionné une approche panafricaine d’assurance et de financement agricole devant permettre de mobiliser plus de ressources et à soumettre au Fonds vert pour le développement, à la Banque ouest-africaine de développement et autres institutions financières…

 Créée en 2015 par les chefs d’Etat africains lors de la COP21, l’IAA vise à renforcer les efforts d’adaptation et mobiliser des ressources pour relever les défis du changement climatique en Afrique.

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