La campagne de sensibilisation à la lutte contre la Covid-19 sur fond de don de dispositifs de lavage des mains, de savon liquide, de gel et de bavettes menée depuis juin 2020 par la Fédération des travailleurs du bois et de la construction du Togo (FTBC) ne concerne pas que Lomé et ses quartiers, mais aussi l’intérieur du pays. Ce mercredi 3 février, une délégation était justement à Yohonou dans le canton de Dzrekpo (préfecture de Vo), pour un don de matériels à deux établissements scolaires et à une église.
Un lave-main à pied avec ses accessoires, un bidon de 10 litres de savon liquide, cinquante (50) bavettes. Voilà le lot de matériels offerts à l’Ecole primaire publique (EPP) Groupe A, au Collège d’enseignement général (CEG) et à la paroisse catholique Saint-Antoine de Padoue de la localité, au profit des élèves et des fidèles de l’église. Ces matériels ont été remis, avec la bénédiction et l’accompagnement de la délégation par le chef de Yohonou, Kougblenou Raphaël Yovo-Agosso 1er .
A ces trois étapes, le message délivré par le Secrétaire Général de la FTBC était le même : appuyer les efforts faits par les responsables de ces écoles, les élèves et les fidèles dans la lutte contre la pandémie du coronavirus. « A travers les élèves, le message passe mieux », a relevé Ayao Gbandjou.
Que ce soit le Directeur de l’EPP Yao Sodjinou, celui du CEG Pierre Akakpo Bloukoutou ou le catéchiste Boris Kossi Sedaya, tous ont accueilli avec joie le geste et certains ont même profité pour faire des doléances supplémentaires.
Dans le village, l’action de la FTBC représente tout un symbole, celui de la confirmation de l’existence du coronavirus et de l’aggravation même de la situation face au relâchement constaté ces derniers temps dans l’observation des mesures barrières. « On a eu l’impression que la maladie s’en allait ; mais ce que moi j’ai entendu cette semaine m’a fait peur et confirmé que la maladie se répand davantage », confie le chef Raphaël Kougblenou Yovo-Agosso 1er.
Son de cloche similaire chez le catéchiste Boris Kossi Sedaya. «Dans nos villages, nous ne sommes pas vraiment conscients de l’existence de la maladie. Mais c’est une réalité qu’elle existe bel et bien et fait des ravages. Donc nous voudrons dire aux fidèles et aux populations que ce n’est pas de la blague », confie-t-il, et d’exhorter tout le monde au respect des mesures barrières.