La campagne électorale pour l’élection présidentielle du 22 février prochain a démarré depuis ce jeudi 6 février à zéro. En prélude, le Président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Tchambakou Ayassor a adressé un message aux différents candidats et rappelé à leur endroit les dispositions légales en la matière.
Le Président de l’institution en charge de l’organisation et de la supervision du scrutin appelle les candidats au « sens élevé de responsabilité pour inscrire toutes [leurs] activités de campagne dans le strict respect des dispositions du code électoral », tout en leur rappelant les dispositions des articles 68, 70, 71 et 72 du code électoral.
« La campagne électorale est déclarée ouverte quinze (15) jours francs avant la date du scrutin. Elle s’achève vingt-quatre (24) heures avant le jour du scrutin. Nul ne peut, par quelque moyen et sous quelque forme que ce soit, faire campagne en dehors de la période réglementaire », indique l’article 68.
Le 70 stipule : « Les réunions électorales qui se font pendant la campagne électorale se tiennent librement sur l’ensemble du territoire national. A l’étranger, ces réunions se tiennent conformément aux lois des pays de résidence ».
« Les réunions électorales ne peuvent être tenues sur la voie publique. Elles sont interdites entre vingt-deux (22) heures et six (06) heures. La déclaration doit en être faite au préfet ou au maire au moins vingt-quatre (24) heures à l’avance, en leur cabinet, par écrit et au cours des heures légales d’ouverture des services administratifs. A l’étranger, les réunions de campagne électorale se déroulent dans le respect des lois en la matière dans les pays de résidence. L’ambassadeur ou le chargé d’affaires du Togo dans le pays de résidence est tenu informé de toute réunion de campagne électorale », relève le 71.
Enfin, le 72 dispose : « Pendant la durée de la campagne électorale, sont interdites : – Les pratiques publicitaires à caractère commercial par voie de presse, de radiodiffusion et de télévision, les dons et libéralités en argent ou en nature à des fins de propagande pour influencer ou tenter d’influencer le vote ; – l’utilisation des biens ou moyens d’une personne morale de droit public, d’une institution ou d’un organisme public aux mêmes fins ».
« Il est dans l’intérêt de tous de ne pas laisser prospérer la moindre tension qui détournerait de ses nobles objectifs le combat d’idées qu’est la campagne électorale (…) Que les diverses prises de parole au cours de la campagne électorale soient empreintes de hauteur d’esprit, de retenue et de sens de responsabilité», a-t-il requis des candidats.
La campagne, faut-il le rappeler, prend fin le jeudi 20 février à minuit. Le scrutin proprement dit est prévu pour le samedi 22 février.