La Covid-19 ne fait pas que des malades et des décès. Au-delà des impacts économiques manifestes dans tous les pays, la crise sanitaire pourrait entrainer également des dégâts collatéraux sur la population mondiale. Parmi eux, les risques de grossesses non désirées.
L’alerte a été lancée, samedi, par la Directrice Exécutive du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), dans une déclaration de prise de conscience faite, à l’occasion de la Journée mondiale de la population célébrée chaque 11 juillet. Mais elle semble noyée dans le flot de messages et passée inaperçue.
« Si la mobilité continue d’être restreinte pour encore au moins six mois, avec les perturbations considérables que cela implique sur les systèmes de santé, plus de 47 millions de femmes vivant dans des pays à revenu faible ou intermédiaire risquent de se voir privées de contraceptifs modernes – une pénurie qui risque de donner lieu à 7 millions de grossesses non désirées », a relevé Dr Natalia Kanem.
Une appréhension légitime lorsqu’on sait que les grossesses non désirées sont souvent sources de nombreux problèmes dans les foyers et de vies brisées.