21 novembre 2020, 21 novembre 2021. Samedi dernier, cela faisait un (01) an jour pour jour qu’Adrien Béléki Akouété et un (nouveau) Bureau exécutif national ont été installés à la tête de la Convergence patriotique panafricaine (CPP), au cours d’un conseil national tenu suite à la période transitoire d’Emmanuel Anani Akolly (7 décembre 2019-21 novembre 2020). Mais quel bilan d’actions durant ces douze (12) mois d’exercice ? C’est à cet exercice que se sont attelés les membres et Fédérations du parti, au cours d’une rencontre au Centré d’étude spirituelle pour l’apostolat des laïcs (CESAL). Il s’est agi de « faire une évaluation du chemin parcouru, voir ce qui a marché et ce qui n’a pas marché», à en croire le Président de ce Bureau Exécutif provisoire, Adrien Béléki Akouété.
En termes d’activités, le Bureau Exécutif provisoire a mis en place et/ou renforcé les Fédérations comme Yoto, Kloto, Ave, Agou, Lacs-Bas-Mono et Grand Lomé, conformément à la feuille de route du conseil national du 21 novembre 2020, installé des points focaux (lorsque c’est difficile d’ériger des Fédérations), organisé une journée de réflexion sur le thème « Décentralisation : Enjeux des élections régionales pour les partis politiques » et une session de formation sur la conduite d’une réunion politique à l’intention de la Fédération du Grand Lomé, à côté des réunions ordinaires mensuelles du Bureau et du shadow cabinet composé du Président, des Vice-présidents et du Secrétaire Général tous les mercredis ou encore des émissions radios animées par le Président national pour exposer la nouvelle vision du parti.
Au crédit de rencontres politiques, la CPP a pris part à la Concertation nationale entre acteurs politiques (CNAP), échangé avec l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique au Togo, le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et du Développement des territoires Payadowa Boukpessi … Le parti, nous revient-il, discute avec d’autres formations de l’opposition pour préparer les échéances électorales à venir (régionales de 2022 et législatives de 2023). De écueils ou constats malheureux ont noté(e)s/relevé(e)s durant ces douze mois d’exercice et ont pour noms accentuation des clivages politiques depuis la présidentielle du 22 février 2020, démotivation des Togolais, manque d’engouement des jeunes à la politique, insultes sur les réseaux sociaux, défaut de cotisation des militants…Qu’à cela ne tienne, la CPP n’entend point abdiquer.
« Comme nous le disait Edem Kodjo (tout premier Président du parti, décédé en 2020), il faut toujours remettre l’ouvrage sur le métier. Nous ne devons pas baisser les bras. Nous avons le devoir de nous battre avec les moyens du bord pour faire de la CPP un parti de développement du citoyen togolais », se booste-t-on le moral au sein de ce parti. « Renforçons ce que nous avons déjà sur le terrain afin de nous rendre plus visibles sur l’échiquier national », a exhorté Adrien Béléki Akouété, ajoutant que les défis et perspectives pour la CPP, c’est de «faire en sorte que les cinq (05) Fédérations restantes soient réformées et restructurées, les points focaux également renforcés, ensuite [se] préparer pour les échéances électorales ». « Nous ne pouvons pas placer des candidats un peu partout ; le grand défi, c’est de savoir où nous devons nous placer pour avoir gain de cause, nous n’allons pas nous éparpiller», a-t-il concédé.
Au terme de cette rencontre-bilan qui tient également lieu de rentrée politique, la CPP a lancé un appel à la classe politique « à se retrouver dans une synergie d’actions, de réflexions avec une conscience élevée des responsabilités ». Des propos en parfaite intelligence avec les vertus défendues par le parti et qui ont pour noms union, cohésion sociale, vivre ensemble, etc. « L’unité d’action est un impératif récurrent, assumons-la », exhorte la CPP, convaincue que « les grandes Nations se fortifient toujours à l’épreuve des difficultés et s’inspirent des riches et constructives expériences ».