La Fédération togolaise de musique (FTM) peut désormais démarrer ses activités. Ce regroupement d’associations et syndicats de la corporation a reçu la bénédiction (sic) du ministre de la Culture, du Tourisme et des Loisirs, Kossivi Egbetonyo. C’était à travers une cérémonie solennelle organisée au ministère de tutelle, en présence du Bureau exécutif au grand complet.
« Il fallait cette Fédération pour nous fournir un interlocuteur », a déclaré Kossivi Egbetonyo (photo 2, au centre), pour exprimer l’utilité de la création de cette Fédération. A l’en croire, « les partenaires culturels sont plus à l’aise avec les acteurs non étatiques ».
Cette cérémonie était l’occasion pour le ministre de donner des conseils utiles aux responsables et membres de la FTM. « Le tout n’est pas de donner naissance à un enfant, il faut avoir les moyens de l’éduquer jusqu’à l’âge adulte », a-t-il relevé, une façon de convier les uns et les autres à jouer leur partition pour l’essor de la musique togolaise, la sortir des sentiers battus.
« Le potentat le plus absolu du globe est obligé de s’entendre dire que ses grandeurs ne sont que vanité, que sa puissance n’est que songe et qu’il n’est lui-même que poussière ». C’est par ce sermon de Chateaubriand que Kossivi Egbetonyo a exhorté l’équipe dirigeante au travail, lui recommandant de « s’ouvrir et fédérer le plus grand nombre possible d’acteurs » du secteur culturel togolais.
Portée sur les fonts baptismaux le 24 juillet 2020 suite à des concertations entre les corporations majeures du secteur culturel et née de la volonté de se conformer aux normes sous régionales et internationales, la FTM ambitionne d’«assainir le secteur, relancer la culture togolaise », a esquissé son Président Ariel Dassanou (au micro, photo 3).
Elu pour un mandat de trois (03) ans et composé de treize (13) membres, le Bureau exécutif entend se jeter toute de suite à l’eau. «Il va faire état des lieux de la culture togolaise, que chaque corporation puisse identifier clairement ses besoins, ses difficultés et que nous nous asseyons à table pour définir une stratégie commune. Nous voudrons rassembler le maximum d’acteurs pour que nous ayons une Fédération forte pour défendre les intérêts des artistes au Togo », a indiqué comme chantiers M. Dassanou.