Une mission d’observateurs électoraux de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) devrait être à Lomé dans le courant de la semaine prochaine. Composée de parlement européens, notamment allemands, belges et français, elle attendue à Lomé le jeudi 19 février, soit à 72 heures du premier tour du scrutin prévu le 22 février.
Selon les informations de bonnes sources, la mission a été décidée lors de la visite au Togo du 16 au 18 décembre 2019, de la Secrétaire Générale de l’OIF, la Rwandaise Louise Mushikiwabo (photo). Elle devrait être composée d’une vingtaine de membres, des parlementaires européens donc.
La question qui se pose à présent est relative à l’orientation de leur mission. Ces observateurs envoyés par la Francophonie vont-ils être des sentinelles de la transparence et du bon déroulement du scrutin Ou bien viennent-ils pour une observation de complaisance ? Autant de questions légitimes qui se posent.
Faut-il le rappeler, le scrutin ne sera pas observé par l’Union Européenne (UE), écartée depuis plusieurs élections par le gouvernement togolais. Il ne le sera pas non par les observateurs que comptait déployer le Conseil épiscopal Justice et Paix (CEJP), le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales Payadowa Boukpessi ayant rejeté la demande d’accréditation de la structure de l’église catholique.