La nuit de samedi à dimanche avec la forte pluie à Lomé a été fatale à un automobiliste au quartier Nyékonakpoè. Lui et le véhicule qu’il conduisait, un 4 x 4, ont fini leur course dans la lagune, plus précisément dans la petite partie cloisonnée en face de la station T-Oil à l’intercession des deux voies en sens interdit reliant la partie Ouest de la lagune au côté Est longeant la Place Bonké. L’accident se serait produit autour de 3 heures.
Selon des témoins et/ou riverains rencontrés sur place au matin de dimanche dans un attroupement de curieux et interrogés, le conducteur serait décédé sur le champ et son corps emmené à la morgue. Il s’agirait d’un ressortissant nigérian de la communauté Ibo créchant dans une maison aux abords de la lagune sise à côté de l’agence Oanion de la Loterie nationale togolaise (Lonato).
Le drame était-il causé par la pluie et l’inondation ? Difficile à dire, même si des riverains confient que parfois, lorsque la lagune déborde lors de fortes pluies, les eaux envahissent la chaussée et la font même disparaitre complètement. Dans ces conditions donc, une petite inattention et un conducteur sort très tôt de la route et plonge dans la lagune. Mais il est constant qu’en cas d’inondation et d’immersion de la chaussée, le réflexe normal est plutôt à une conduite lente ou prudente ; et d’ailleurs le véhicule est ralenti par l’eau. A moins que l’on soit dans un état second ou une situation d’excès de vitesse, bref de manque de contrôle.
Justement des témoins émettent deux (02) autres hypothèses, celles de conduite en état d’ivresse ou d’excès de vitesse, ou même les deux à la fois. Une observation de certains détails sur la scène du drame leur donne du crédit. En effet, des traces de roues étaient visibles sur le terre-plein central qui aboutit à la cloison dans laquelle le véhicule s’est encastré. Tout porte à croire que les deux pneus arrière ont sauté à l’impact de la voiture avec le terre-plein avant sa plongée dans l’eau, preuve du choc donc. Un tas des pneus et autres accessoires était même visible sur le lieu.
Dans l’un ou dans l’autre cas, toutes les conditions étaient réunies pour que le conducteur décède, lorsque l’on voit le positionnement du véhicule, qui avait presque plongé entièrement dans l’eau. Toute sa partie avant était en tout cas complètement immergée. Dans cette position et pas vite extirpé de la voiture, le conducteur noierait très vite et mourrait.