Gabriel Kokou Douflé « Prégodent » sans élection. Les gens se demandent c’est qui ça encore. Eh bien, c’est peut-être le futur « Prégodent » de la République…togolaise. C’est en tout cas ce que le gars même – il se réclame apôtre et oint de Baba God – fait avaler à des fidèles dans des camps isolés à Djagblé et à Kponou. Il croit dur comme fer qu’il sera « Prégodent » de la République en mars prochain et sans élection, après la « catastrophe nationale» bis du fils. Ses collègues pasteurs ont dénoncé ses agissements lundi 3 février et lui ont dit « mon frère, tu as les foutaises ».
Le ciel s’abat sur la SAD. Ce n’est pas seulement chercher à conquérir le pouvoir au 228 et l’exercer qui peut te créer des ennuis ; extraire le simple sable et le vendre aussi peut te créer toutes les « difficultudes » du monde. La Société africaine de dragage (SAD) a maille à partir avec les populations d’Amédehoèvé dans les Lacs. Chaque jour, les populations crient son nom comme quoi, son activité lui crée des ennuis. Depuis, c’est la presse aussi qui se déchaine. Tel titre sort et en parle, tel autre aussi sort et en parle. Dans le jargon, ça s’appelle tirs groupés. C’est sûr que le nom de cette localité va hanter le sommeil des responsables de cette société pour très longtemps.
800 bancs cadeau de Klassou. Qui a dit que le Premier des ministres ne donne jamais ? Son Excellence Selom Komi Klassou a offert jusqu’à huit cent (800) bancs à des établissements de son Haho natal lundi 3 février. Un cadeau vraiment cadeau, sans intention derrière. Certains jaloux de ses acquis racontent que le gars s’est découvert des talents de généreux seulement à la veille de l’élection « prégodentielle » du 22 février et que c’est une façon d’intéresser les élèves bénéficiaires et leurs parents dans l’espoir d’une suite favorable le 22 février prochain…Sinon, nous on refuse de croire à ça, surtout que les bancs n’ont pas été peints en bleu turquoise…Selon les infos, le PM est un Père Theresa de naissance.
Eyadema toujours… La « Gnassion » s’est souvenue de « Dadja », le seul homme sur Terre qui a réclamé fièrement l’assassinat de quelqu’un, qui a refusé le sel un samedi 5 février 2005 à 13h 13mn. Mercredi 5 février 2020, cela faisait trois mandats exactement qu’il est allé en Mauritanie sans passeport. Mais la minorité s’est encore souvenue de lui et l’a encore vénéré, on dirait qu’il n’est jamais mort. Cet anniversaire a encore permis de lire des adjectifs qualificatifs sur l’homme dans une certaine presse, comme si nous autres on ne l’a jamais connu. On parie que le concerné même protesterait depuis l’outre-tombe.
Lancement campagne électorale. Le coup d’envoi de la drague officielle des électeurs par les candidats à l’élection « prégodentielle » du 22 février a été donné par l’arbitre international FIFA, Tchambakou Ayassor, dans la soirée du 5 février. Le patron de la CENI a convié les candidats à se respecter, à mener une campagne super cool. Mais Dieu sait si quelqu’un l’écoute même parmi eux. En tout cas depuis, ils se sont lancés dans l’opération. Celui qui fait plus « mazin mazin » (faire voir), c’est évidemment le « champion » de la minorité qui s’occupe bien des ressources de la « Gnassion ». Il a mystérieusement retrouvé l’usage de la parole.
Agbetomey fâché contre Kpodzro. Le voleur n’aime pas qu’on le vole, cet adage se vérifie bien dans cette histoire de drapeau remis par Mgr Philippe Fanoko Kpodzro à son candidat unique de l’opposition parmi six candidats. Eux les « gouvernailleurs », ils passent toute leur existence à violer les lois et nous on supporte. Simple truc comme ça le « Fada » a fait, ils sont fâchés comme jamais. La cérémonie a d’investiture a eu lieu depuis le samedi « 1 » février, mais ça leur faisait tellement mal que le ministre qui garde les sceaux et les bassines, Pius Agbetomey a dû sortir un communiqué pour exprimer le « fâchement » (la colère) du pouvoir. On imagine ce que ça aurait été si c’est le fauteuil que le prélat avait donné symboliquement à Agbey le jour-là…
Tata Gil refuse les avances de tonton Agbey. Gilchrist Olympio soutient Agbeyome Kodjo. Simple visite de salutation ou de courtoisie rendue le mardi 4 février par le candidat « inique » de Fada Kpodzro à Gilchrist « Olympiade », le chef de file de l’opposition avec siège permanent à Accra, a suffi à ses disciples pour crier « youpiii », la jeune fille fraiche Gilchrist a accepté les avances du beau gosse Agbey. Mais l’Union des forces de « mangement » a sorti un communiqué pour dire qu’il n’a jamais été question de soutien. On se demande même si Agbey a vraiment besoin de soutien de Fo Gil, puisqu’il a été désigné par le Monseigneur lui-même lui-même, qui a reçu l’inspiration de…Dieu.
Démocratie était là depuis non ? « Togo, une démocratie en construction », c’est le nouveau livre de lecture, pardon, l’ouvrage sorti par le confrère J.P. Après le pays des « yovo » (Blancs), il a dédicacé le livre à Lomé. Pas facile d’écrire un tel ouvrage. Mais une toute petite question hein, n’est-ce pas que le « champion » a installé depuis 2005 la démocratie au pays privé des Gnass et toute est accompli depuis avec lui ? Non, la démocratie était là depuis, et c’est ça qui a permis au père de « gouvernailler »trente-huit (38) ans durant et de ne faire la passe qu’au fils qui est aux portes du 4e mandat.
L’Hôtel 2 février « mange » ses 40 ans. C’est cette infrastructure hôtelière qui symbolise le retour triomphal de Gnass 1er à « L’eau-mé » après que Baba God et les mânes des ancêtres l’ont sauvé, lui tout seul, de l’« askident » de « Kara-Sawa » le 24 janvier de l’an 1974. Ce joyau symbole de l’époque Gnass 1er, a quarante ans et l’anniversaire a été célébré par les proprios. La fête a été à la hauteur de l’âge de la bâtisse. Mais, avis aux gens, il n’y a pas de CP (chambre de passage) là bas hein.
Trimua et ses prestations. Les « parler parler » de Trimua sur les médias internationaux durant la semaine ont suscité de l’intérêt. Il ne fait pas bien de mentir et il l’a appris à ses dépens, repris de volé par Me Raphaël Kpande-Adzare, comme s’il le guettait depuis bien longtemps. Il lui est rentré bien profondément dedans…On dirait qu’on n’est plus en démocratie et qu’on n’a plus le droit de mentir en toute liberté, comme on veut. Vraiment, mentir aussi est un art.