La question de l’élection présidentielle ne laisse pas indifférente la Convergence patriotique panafricaine (CPP), même si elle a décidé de ne pas présenter de candidat. « Moment historique dans le processus de démocratisation au Togo », c’est ainsi que le parti dirigé par Emmanuel Anani Akoli appréhende le scrutin. C’est à travers une déclaration rendue publique le samedi 1er février dernier.
« Cette élection présidentielle de 2020 va décider du sort du vivre ensemble, de la paix sociale, de la compréhension mutuelle et de la tolérance entre les filles et fils d’une même nation », croit dur comme fer le parti.
Pour la CPP, le processus de démocratisation du Togo est fait d’étapes, et celle de 2020 se révèle le temps des urgences : croissance économique et développement inclusif, sécurité individuelle et collective, cohésion sociale, lutte contre les inégalités, autonomie des institutions, éradication de la pauvreté. La formation requiert alors « un dépassement des clivages et des convictions sectaires pour donner la chance à chaque Togolaise et chaque Togolais de participer à la construction de notre cher pays » et prescrit le dialogue dont elle exalte les vertus.
Aux forces vives de la Nation et aux citoyens, Emmanuel Anano Akoli et les siens demandent de « dépasser le diktat des habitudes d’exclusion pour relever les défis toujours renouvelés d’union qui sont toujours à nos portes ».
La campagne électorale qui démarre dès ce jeudi, le parti la souhaite dans « un climat de paix et de sécurité » et ainsi convie les forces de l’ordre et de sécurité à « faire en sorte que tous les candidats aient accès aux hameaux fermes, villages cantons villes, bref à tout le territoire de notre pays pour battre campagne ».
Quant à l’élection proprement dite à laquelle elle invite les électeurs et les électrices à « sortir massivement et à aller voter le 22 février 2020 dans la quiétude », la CPP la veut « transparente, équitable et acceptable » et souhaite que « les résultats des urnes soient réellement proclamés ».