Le conseil communal du Golfe 4 Amoutivé était en session ordinaire vendredi à Lomé. Consacrée à une évaluation, à mi-parcours, de la gestion municipale, cette rencontre a également connu la participation des responsables des Comités de développement du quartier (CDQ). Occasion pour eux et Jean-Pierre FABRE de s’expliquer et le maire de les inviter à une bonne collaboration.
Cette session a permis aux responsables communaux de faire le bilan, à mi-parcours, de leur gestion. Et il est, selon leurs dires, satisfaisant. Il y a donc de quoi sourire, surtout quand on annonce un excédent de 2 148 000 000 FCFA qui a permis d’augmenter le budget des investissements.
Pour Jean-Pierre FABRE, « la question n’est pas d’avoir des excédents, mais d’utiliser l’argent à votre disposition de manière efficiente». C’est pourquoi il annonce déjà que le conseil municipal doit rapidement affecter cet excédent à des investissements dans des priorités comme la gestion de l’insalubrité, la construction de latrines publiques, le curage de caniveaux, l’extension et l’entretien de l’éclairage public…
Les CDQ sont installés dans beaucoup de quartiers de Lomé et jouent un rôle non négligeable dans leur développement. Dans le Golfe 4, la collaboration entre eux et le conseil municipal semble battre de l’aile. Or ces deux entités sont appelées à faire chemin ensemble pour le développement de ladite commune. Au cours de cette rencontre, les responsables des CDQ ont exprimé leurs doléances aux premiers responsables de la commune. Leur répondant, et tout en reconnaissant leur importance, Jean-Pierre FABRE a regretté les incompréhensions qui minent leur vivre-ensemble.
« Je suis émerveillé par la manière dont ils (les CDQ) prennent leur rôle à cœur. Ils sont nécessaires. Mais il y a toujours une petite incompréhension entre les CDQ et nous. Travailler avec eux, c’est une bonne chose. Malheureusement, les petites incompréhensions naissent du fait que la loi n’est pas claire sur certains aspects, et c’est ce que nous essayons de leur expliquer», a fait savoir le maire du Golfe 4, et de l’exhorter à une franche collaboration. Jean-Pierre FABRE regrette ne pas «continuer dans l’irrégularité parce que les textes ne prévoient pas certaines choses qu’ils font».
Les CDQ sont donc invités à revoir leur position et à ne pas s’attendre à la satisfaction de tous leurs besoins. « Si nous acceptons ça, nous aurons affaire au contrôle financier, à la cour des comptes et à un certain nombre d’organes de contrôle, et donc nous ne pouvons pas continuer comme ça (…) Et nous leur avons expliqué la manière dont ils peuvent travailler avec nous en étant dans la régularité».
Jules le joyeux