Le coup d’Etat au Niger, toute sa coulée d’adrénaline, et partant, la récurrence des putschs en Afrique de l’ouest, interpellent le Comité d’action pour le renouveau (CAR). Le parti dirigé par Robert Daté prône « une solution diplomatique », au travers d’un communiqué de presse en date du 7 août dernier.
« Le CAR considère qu’au risque de conduire la sous-région à une implosion et à un embrasement généralisé en tenant surtout compte de la volonté des Nigériennes et des Nigériens, une solution diplomatique doit être envisagée en lieu et place de la force telle que préconisée par la CEDEAO », lit-on.
Tout en déplorant qu’« aujourd’hui dans les pays de la CEDEAO, les gens recourent à la force comme moyen pour accéder au pouvoir », la formation politique appelle à « s’interroger sur les raisons profondes qui sous-tendent cette pratique et y trouver des solutions idoines et adéquates ».
Le CAR voit la CEDEAO jouer un rôle prépondérant dans cette dynamique prônée et l’exhorte à « être à l’avant-garde et surtout au respect des dispositions contenues dans son protocole additionnel en s’insurgeant farouchement contre les coups d’Etat constitutionnels et institutionnels, souvent sources des coups d’Etat militaires ».
Enfin, le CAR requiert de l’organisation régionale de « mettre tout en œuvre pour aider les pays membres à lutter efficacement contre le terrorisme afin d’éviter des pertes en vies humaines ».
