Le premier procès dans l’affaire de l’assassinat du Col Toussaint Bitala Madjoulba a mis en exergue les limites de la justice militaire au Togo qui rendent plus que nécessaires une relecture des textes et l’adoption de nouveaux actualisés pour un meilleur fonctionnement de ce pan de la justice au Togo. Les premières autorités de la Justice en sont conscientes et enclenchent d’ores et déja le processus.
C’est ce qui motive les échanges entre le Garde des Sceaux, ministre de la Justice et de la Legislation, Mipamb Nahm-Tougli, et les juges du Tribunal et de la Cour d’appel militaires, le 21 mars dernier (https://justice.gouv.tg/juridictions-militaires-besoin-dune-relecture-des-textes/).
Le ministre a insisté sur la sensibilisation des militaires sur ce processus de justice militaire s’inscrivant dans le cadre de la garantie de l’Etat de droit et qui ne doit pas être perçue comme une épée de Damoclès sur leur têt et recueillir leur adhésion.
Nous devons nous serrer les coudes et travailler ensemble dans une convergence de vue, a souligné en substance le Garde des Sceaux.
Il a été également souligné, au cours des échanges, la nécessité de doter l’institution d’une salle d’audience et des locaux d’incarcération, de même que la problématique de la gestion des pensionnaires qui y seront affectés.
L’officiel, faut-il le rappeler, était accompagné dans ce déplacement du Directeur de Cabinet Kadanga Tchalim et du Secrétaire Général du ministère Missite Komlan Aworou.