Les faux médicaments tuent, et c’est une lapalissade. C’est d’ailleurs le message que réitère l’Association togolaise des consommateurs (ATC) avec sa série d’activités au crédit du projet de sensibilisation et de lutte contre le trafic des faux médicaments.
Résistance et donc échec des traitements, intoxication légère à grave et décès sont les conséquences de la consommation de ces produits contrefaits mises en relief mercredi par Dr Oni Djagnikpo, le Secrétaire Général de l’Ordre national des médecins du Togo (ONMT), lors de l’atelier organisé par l’ATC au profit des journalistes et des acteurs de la société civile sur la thématique des conséquences de la consommation des faux médicaments sur la santé de l’homme.
Parlant justement des décès, les statistiques font froid dans le dos. Selon les chiffres révélés par le médecin au cours de cette rencontre, ce sont cent mille (100 000) décès qui sont enregistrés annuellement dans le monde à cause de la consommation de médicaments contrefaits et sept cent mille (700 000) morts dues aux faux antituberculeux et antipaludiques.
Toujours à l’en croire, deux mille cinq cent (2500) décès ont été enregistrés au Niger en 1995 en raison des faux vaccins et cent vingt-deux mille trois cent cinquante (122 350) enfants étaient décédés en Afrique en 2013 à cause des faux antipaludiques.
La vigilance reste de mise.