Le mardi 8 mars dernier, était célébrée la journée internationale des droits de la femme à travers le monde et au Togo. A la Convergence patriotique panafricaine (CPP), on a marqué en léger différé l’événement, avec une rencontre politique à l’endroit des femmes du parti. C’était ce samedi 12 mars dernier, au Centre d’études sociales pour l’apostolat des laïcs (CESAL) à Tokoin-Séminaire.
Cette rencontre aura permis aux participantes, autour des membres du Bureau national, de discuter de la vie de la femme en général, de celle de la femme togolaise en particulier, de son émancipation et de son engagement pour la construction de la cité. Elles ont également échangé sur la vie chère, les conditions de travail difficiles et été conviées à l’engagement politique…
« La femme en tant qu’être humain est là non seulement pour accompagner, mais aussi construire ensemble avec l’homme la cité. Nous avons des enjeux électoraux devant nous, nous en avons discuté pour permettre à nos femmes de s’engager dans ce débat, dans cette course, pour elles-mêmes et le parti », a confié le Président national de la CPP, Adrien Béliki Akouété.
Dans cette dynamique, les femmes ont procédé au renouvellement du Bureau de leur Mouvement, une sorte de réaffirmation de leur engagement politique. A l’issue de concertations, elles ont désigné un Bureau de neuf (09) membres qui sera présidé par Mme Colette Kokoè Attideke. Elle entend promouvoir davantage la gent féminine. « Très longtemps, les femmes ont été bafouées dans leurs droits. Maintenant nous savons ce que vaut la femme et nous allons œuvrer plus pour faire avancer la femme dans tout ce qu’elle fait », a-t-elle promis.
A la suite du Président national, la Présidente du Mouvement des femmes de la CPP a aussi encouragé ses congénères à «ne pas avoir peur », à «s’engager en politique». « Quand il y a une petite fente quelque part, elles n’ont qu’à s’engager pour la percer et l’élargir. C’est notre vision qu’on dise un jour au Togo qu’une femme est présidente et même dans le monde entier, que bon nombre de présidents soient des femmes », a souhaité Mme Attideke, et d’encourager « toute femme, qu’importe son niveau, son rang social, à s’impliquer dans la politique », convaincue que c’est cela qui va « booster leurs droits ».