Contribuer à valoriser le contenu des productions médiatiques sur des phénomènes liés à la corruption et aux infractions assimilées. C’est l’objectif d’un séminaire de renforcement des capacités des patrons de presse du Grand-Lomé sur la lutte contre la corruption et les infractions assimilées, ces 13 et 14 janvier 2022 à l’Hôtel Ivan Plaza à Kpalimé. Co-organisé par l’association Médias togolais contre la corruption et le blanchiment (MéToCoB) et l’Office togolais des recettes (OTR), cet atelier vise à armer les professionnels des médias pour mieux combattre ces fléaux.
« Le cancer de notre économie, c’est la corruption et le blanchiment d’argent (…) A tous les niveaux, il y a quelque chose qui se fait et favorise la corruption », a déclaré le Préfet de Kloto, Bertin Assan, à l’ouverture des travaux ce jeudi 13 janvier.
« Le fléau de la corruption n’épargne aucun pays et aucun secteur d’activité. Ses méfaits sont légion. Elle entrave les démocraties et sape la confiance des citoyens envers leurs institutions. La corruption paralyse l’action des gouvernements qui cherchent à obtenir une croissance durable et inclusive», a renchéri le Président de MéToCoB, Michel Tchadja. « Les activités illicites, frauduleuses et criminelles, sources d’argent sale, ont beaucoup évolué dans l’espace et dans le temps, à l’ère de l’évolution de la technologie et des moyens d’information et de communication. Il faut alors mieux s’armer pour les combattre efficacement », a-t-il justifié.
La réglementation fiscale en vigueur au Togo ; les techniques de collecte, de traitement et de diffusion des informations sur la corruption et les outils de prévention à l’OTR ; les techniques du journalisme d’investigation ; le blanchiment d’argent et ses conséquences sur l’économie d’un pays. Ce sont là les grandes thématiques prévues au cours de cette rencontre. Il s’agira concrètement de former les journalistes sur les façons d’aborder les questions de corruption et les infractions assimilées.
Présent à l’ouverture, le Président de l’Observatoire togolais des médias (OTM), Fabrice Pétchézi a appelé les journalistes à matérialiser cette formation dans leurs productions. « Le plus utile est que la formation se traduise dans nos productions », a-t-il exhorté.