« Le SYNARESEP-Togo face aux défis de la retraite », c’est le thème autour duquel a tourné une assemblée générale organisée, ce mercredi au Centre des études pour l’apostolat des laïcs (CESAL) de Tokoin Séminaire à Lomé, par le Syndicat national des retraités du secteur public du Togo (SYNARESEP-Togo). Il s’est agi principalement, à en croire les premiers responsables, de recueillir l’avis des membres sur les voies et moyens pour faire décanter la situation du retraité togolais qui est loin d’être rose.
Couplée d’une session de formation, cette assemblée générale a servi également à ressourcer syndicalement parlant les membres, notamment sur le syndicat et ses fonctions fondamentales, de même que l’importance de la cotisation syndicale. « Les gens ne savent pas l’importance de la cotisation syndicale (…) Nous avons démontré que les cotisations ont plusieurs destinations à savoir, le fonctionnement et la gestion du syndicat, la formation, les affiliations », a déclaré Younglove Egbeboua Amavi, Conseiller au Bureau Exécutif du SYNARESEP-Togo chargé de la Communication et de la Formation, rappelant au passage les fonctions fondamentales du syndicat à savoir, la représentative, éducative, de revendication, fonction normative, sociale, représentative et propositionnelle.
Cette rencontre était surtout l’occasion pour le SYNARESEP-Togo de remettre les phares sur les problèmes existentiels des retraités du secteur public, faire l’état des lieux, mieux, relever la stagnation de leur situation depuis la création du syndicat le 16 mars 2018. «Jusqu’à présent, nous n’avons pas encore gain de cause, comme on le pensait. Le 1er mai 2018, on a déposé un cahier de doléances. Le 1er mai 2019, on en a encore déposé. Nous avons aussi touché le Premier ministre Klassou, mais pas de gain de cause », se plaint Mme Doglan-Adedje Massan Lonlonu, la Secrétaire Générale du SYNARESEP-Togo.
La première responsable du syndicat rappelle particulièrement une promesse de Faure Gnassingbé : «Le Chef de l’Etat avait dit devant l’Assemblée nationale qu’à partir de janvier 2020, il va ordonner à ce que nous rentrions dans nos droits pour le paiement de l’allocation de départ à la retraite. Mais jusqu’à présent, on ne voit rien ». Une façon de l’interpeller sur la situation dramatique des retraités du secteur public. Cet appel aura-t-il des suites favorables ? « Mais nous n’allons pas baisser les bras, c’est la lutte qui libère (…) », confie Mme Doglan-Adedje.
