Loin de l’apparence de calme, le litige foncier à Akato-Avoèmé au lieu dit Massémékopé connaît un nouvel épisode de violence. C’était le cas le samedi 14 mai dernier où une dame a été agressée par une horde de « gros bras » dans son champ.
Alors que la dame, veuve, cultive du manioc sur le terrain appartenant à son défunt époux depuis des années pour subvenir aux besoins de la famille, elle a été violentée dans le champ, selon les informations, le samedi 14 mai dernier, par un groupe de jeunes gens, conduit par un certain Agossou Mlatawo se réclamant propriétaire de ladite parcelle ou agissant pour le compte d’un tiers.
Le groupe, nous revient-il, a commencé à déterrer les maniocs de la dame dans le champ. Apostrophant les envahisseurs (sic) pour comprendre ce qu’ils faisaient dans son champ, elle a été brutalisée. La sœur de la victime allée à son secours a été violentée à son tour. Poussée et ayant chuté sur un arbuste, elle s’en est sortie avec des blessures énormes au pied ayant nécessité des sutures à l’hôpital (voir images).
L’incident, nous revient-il, a révolté les habitants qui s’en seraient pris aussi physiquement au fameux Agossou, en guise de réaction.
« Agossou est un bandit, il n’a pas acheté de terrain chez nous », a réagi Kodjo Massémé, le mandataire de la collectivité. On parle d’un réseau de « gros bras » qui fait irruption dans plein de litiges fonciers dans le coin (Ségbé, Akato, Lankouvi, etc.), use de violence et accapare les terrains d’autrui.
L’affaire, nous revient-il, a été amenée à la Gendarmerie.
Nous y reviendrons avec plus de détails.