« (…) Il est temps de ne plus céder aux belles promesses qui sont devenues des paroles sans suite ; il est temps de montrer cette valeur pour ne plus apparaître comme un jouet entre les mains des autorités ; il est temps pour nous tous, enseignants-chercheurs de tous les grades, de montrer que nous ne reculerons plus devant des discours sans effet immédiat », c’est ce que relève un collectif d’enseignants-chercheurs.
Les universitaires pointent du doigt la « mauvaise foi » du gouvernement face aux accords conclus. « La stratégie du gouvernement qui consiste à faire chaque fois du dilatoire et jouer avec le temps pour ne pas honorer ses engagements ne peut plus durer et cette tactique est devenue sa marque lors des négociations », fustige le regroupement.
Ces enseignants du supérieur réclament la satisfaction à deux (02) doléances fondamentales : « le versement de [leurs] 10 mois d’arriérés issus des reliquats de l’accord de 2011 » et « le relèvement de [leur] grille indiciaire de 5% selon la décision de l’Etat par rapport à l’amélioration de la condition salariale des fonctionnaires togolais ». Au cas échéant, ils « se réservent le droit d’entrer en grève jusqu’à satisfaction totale de leurs demandes ».
La coupe est décidément pleine ces derniers temps pour le nouveau gouvernement dirigé par Mme Victoire Tomegah-Dogbe. Les enseignants du supérieur sont le nième corps professionnel à menacer d’entrer en grève à côté de ceux du primaire et du secondaire et des praticiens hospitaliers…