Dans une déclaration, le National democratic institute (NDI) regrette l’expulsion, le lundi 18 février dernier du Togo, de trois (03) de ses experts mis à la disposition de la société civile, notamment la Concertation nationale de la société civile (CNSC) pour une assistance dans l’observation du scrutin de ce samedi 22 février. L’ONG engagée dans la défense de la démocratie dans le monde se désole, d’autant plus que « les activités de ces employés se menaient en toute transparence et en conformité avec les lois du pays ».
« Nous sommes profondément troublés par les mesures prises par le gouvernement togolais qui visent à restreindre l’observation électorale non partisane. Le NDI a déjà appuyé les élections dans plus de 150 pays depuis sa création en 1983 », a déclaré son président, Derek Mitchell. Malgré ces restrictions manifestes, l’institution se dit résolue à « soutenir les aspirations démocratiques du peuple togolais et sa capacité à observer les élections conformément aux normes internationales de transparence ».
Le NDI, faut-il le rappeler, est une ONG à but non lucratif et non partisane qui œuvre à soutenir et à renforcer les institutions démocratiques dans le monde entier à travers la participation citoyenne, la transparence et la responsabilité au sein des gouvernements.