Le Conseil interprofessionnel de régulation et de promotion des essences forestières (CIRPEF) poursuit sa campagne de reboisement 2023. Après Kpèlè-Zionou le 8 juin dernier ( https://letabloid.tg/campagne-de-reboisement-2023-le-cirpef-fait-sa-part-et-met-en-terre-plus-de-7000-plants-a-kpele-zionou/ ), c’est au tour de Dotè-Kopé, une localité située à une dizaine de kilomètres à l’Est d’Anié dans la commune d’Anié 1, d’accueillir ce jeudi 6 juillet la délégation de l’organisation pour une opération de reboisement. Un geste bien apprécié par les autorités administratives locales, le chef du village et les populations.
« Geste salutaire », a apprécié le Cdt Solizama Ouro-Bang’na, directeur régional de l’Environnement et des Ressources forestières des Plateaux, qui a participé à l’opération, rappelant les ambitions gouvernementales en matière de protection de l’environnement. Même son de cloche chez Préfet de l’Anié, Col Soulé Abderman, qui a participé (aussi) personnellement à l’opération. « Le reboisement, ce n’est pas l’affaire du gouvernement seul, c’est toute la population qui est concernée, et c’est pour le développement du pays. Il faut trouver une solution aux changements climatiques. Ce geste est salutaire pour toute la préfecture d’Anié en général et le village de Dotè-Kopé en particulier », a-t-il indiqué.
A Dotè-Kopé, c’est environ neuf mille (9000) plants dont du teck, du mélina et du flaqué qui ont été mis en terre, sur un terrain mis à disposition par un natif de la localité, Tchalla Kassegnin, enseignant de son état. Une initiative qui épouse parfaitement la dynamique imprimée par les autorités municipales, à en croire Victor Tfaraba Atara, maire de la commune d’Anié 1.
« Dans notre commune, depuis le début de la saison des pluies, aussi bien les services que les associations et chambres de métiers, nous plantons des arbres. Nous remercions le CIRPEF pour ce coup de pouce », a confié le maire, et d’ajouter : « C’est le travail de tout le monde. Chacun voit bien qu’il y a des changements climatiques, la pluie ne tombe plus régulièrement, il y a de la chaleur, les produits des champs ne réussissent plus bien comme avant. C’est pour tout ça que le gouvernement nous demande de planter des arbres (…) C’est la saison des pluies, même si c’est un seul arbre que tu plantes, tu auras contribué ».
Au CIRPEF, on conçoit le reboisement comme un devoir moral. «Nous sommes des exploitants de bois et on ne peut pas couper sans en planter. Pour cette année particulièrement, nous nous sommes engagés à planter plus que ce que nous coupons », a souligné le Président du CIRPEF, Jean Kokou Adéti. Profitant de l’occasion, il a réitéré son appel aux propriétaires terriens à mettre à la disposition du CIRPEF des terres à reboiser gratuitement. Les responsables de l’organisation professionnelle entendent mettre prochainement le cap sur la ville de Kara…
