Les lieux de culte devraient rouvrir totalement sous peu. Et cela ne se fera pas sans risques en rapport avec la crise sanitaire. La sensibilisation devient donc plus qu’urgente. La Direction régionale de la santé Grand-Lomé (DRSGL) veut justement impliquer les journalistes dans cette perspective, d’où l’organisation d’une rencontre de briefing jeudi à Jess Hôtel sis à Totsi.
« (…) Les médias ont été sollicités pour apporter les bonnes informations à la population. Les presses écrites et en ligne sont de nos jours à portée de main avec l’avancée de l’internet. Donc nous avons voulu faire un briefing avec ces médias sur la situation de la pandémie, surtout dans le contexte d’une réouverture des lieux de culte et des frontières », a justifié Eddi Keoula, communicateur en santé à la Direction régionale de la Santé Grand-Lomé.
« Nous devons vivre avec cette maladie (…) Ce sont les mesures barrières qui peuvent nous sauver, en attendant notre salut, peut-être un vaccin », a indiqué le représentant de la Directrice.
Plus qu’une simple rencontre de briefing, il s’est plutôt agi d’un rendez-vous d’échange avec les journalistes pour recueillir leurs contributions, dans le sens du renforcement de leurs connaissances et de la sensibilisation des populations, en perspective de la réouverture des lieux de culte et des frontières terrestres. Les participants ont été entretenus sur diverses communications liées à la Covid-19 dont « Rôle des médias dans la réouverture des frontières », « Gestion des rumeurs », entre autres.
« Rien n’est décidé pour l’instant, mais nous devons être prêts pour la réouverture des lieux de culte et des frontières terrestres. Donc ce que nous faisons aujourd’hui, c’est la prévision. Au cas où le gouvernement décide de recouvrir les frontières et les lieux de culte, il ne faut pas que nous soyons surpris des attitudes à adopter », a signifié Eddi Keoula, en rapport avec la réouverture totale des lieux de culte annoncée par certains médias comme actée. De nombreuses mesures barrières devraient être prises le moment venu, rassurent les responsables de la DRSGL.