Les nouveaux rebondissements dans l’affaire PEGASUS entrainent des réactions à la chaine dans le monde. Des gouvernements réagissent à ce scandale grandeur nature et engagent des actions, en attendant de voir la suite.
En France dont des citoyens, en l’occurrence des journalistes ont été espionnés grâce à ce logiciel israélien, le parquet du tribunal judiciaire de Paris a annoncé officiellement la plainte de ces victimes et de leur société éditrice Médiapart pour atteinte à la vie privée, interception, détournement, utilisation et divulgation de correspondances, entre autres chefs d’accusations et les investigations confiées à l’Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication (OCLCTIC) (Lire le communiqué du procureur de la République en fichier attaché ci-après).
Au sommet de l’Etat, le Président Emmanuel Macron dont les téléphones figurent également parmi ceux pistés par PEGASUS, a convoqué, sur ce jeudi matin, un conseil de défense dit « exceptionnel » et « dédié à l’affaire PEGASUS et à la question de la cybersécurité », a annoncé le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal. (Cliquer ici : https://www.rfi.fr/fr/en-bref/20210722-pegasus-macron-convoque-un-conseil-de-d%C3%A9fense-exceptionnel-jeudi-matin).
En Israël, le pays par lequel le scandale est arrivé, par le biais de NSO Group, la société fabricatrice de ce logiciel espion, l’Etat a entamé une opération déminage avec la création d’une commission d’enquête pour situer les responsabilités, redoutant des répercussions diplomatiques ( https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20210721-pegasus-isra%C3%ABl-craignant-des-cons%C3%A9quences-diplomatiques-cr%C3%A9e-une-commission ). Objectif, contenir imiter les dégâts de cette affaire, à en croire le ministre de la Défense Benny Gantz : « Les pays qui acquièrent ces systèmes doivent respecter leurs engagements stipulés dans la licence. Nous étudions en ce moment les informations publiées à ce sujet».
Au Togo où trois (03) journalistes sont espionnées, en l’occurrence Ferdinand Ayité du bihebdomadaire L’Alternative, Carlos Ketohou du journal L’Indépendant Express définitivement interdit de parution et l’ancien Directeur de LCF Luc Abaki, RAS, rien à signaler…