Je dis oh, qu’est-ce que les gens ont à venir témoigner publiquement qu’ils ont été « coronavirussés », c’est-à-dire qu’ils ont contracté le petit virus embêtant là ? Ou bien il y a un trophée et un prix mis en jeu ? Après le ministre « Atcha-Dédjique » des Enseignements primaires et secondaire, c’est le Directeur de Tougbèdjè FM qui est venu raconter pour lui. En tout cas, ils méritent d’être félicités parce que ce que cette maladie fait, on n’a pas de bouche pour parler. Nous-même on toussait depuis depuis avant corona. Mais depuis que cette maladie a pointé le bout de son museau, quand une toux te prend en public, tu es obligé de l’étouffer, la retenir jusqu’à arriver la maison avant de te laisser aller, au risque de voir tous les regards se tourner vers toi et les gens composer en « même tamment » le 111. Bravo à eux !
Les « sodjas » du « Gnassingbéland » ne savent pas que taper sur et zigouiller du civil, ils savent aussi arrêter les « braquageurs » (braqueurs). Ces malfrats qui faisaient des braquages intempestifs-là entre-temps, parfois même en plein midi, et qui se croyaient plus « Faure » que notre vaillant ministre de la « Sikrité », ont été arrêtés « tchokoui » et présentés à la presse. Société de crimes organisés, ainsi s’appellerait leur organisation. Cette arrestation était presque présentée comme un ballon d’or, à raison sans doute, parce que ces braqueurs ont trop embêté El Yarko et ses éléments. Mais, comme un défi, les malfrats sont encore passés à l’action seulement 72 heures après la bonne prise de la Police. Vraiment, ces braqueurs sont trop mauvais quoi, ce sont des rabat-joie.
Le 10 octobre prochain, Jean-Pi et le parti orange sont annoncés en conseil « gnassional ». Ce sera à l’occasion du 10e anniversaire de la création de leur parti, l’Alliance « gnasionale » pour le changement, après leur sortie de l’Union des forces de mangement. Ce sera la toute première rencontre d’ampleur après le combat de boxe du 22 février 2020 où « Monseigneur ntô » (Monseigneur même) avait aidé le candidat du Saint-Esprit (sic) à le mettre Jean-Pi chaos, que dis-je, K.O. Est –il toujours en syncope ou bien va-t-il se relever pour reprendre le combat là où il (ou plutôt le « Président démocratiquement élu » actuellement dans le maquis dans un champ de maïs) l’a laissé ? Nous on va seulement déposer nos « zoeils » pour voir ce qu’on va voir.
Ouf ! Selom Komi Klassou n’est plus Premier ministre. En tout cas, il n’est que celui des affaires courantes. Cette fois, c’est officiel et certifié par l’ONU, il a rendu (enfin) sa démission, ainsi que celle de son « gouverne et ment ». Mais on avoue que ce n’était pas trop tôt. C’est depuis le lendemain de la « prégodentielle » du 22 février 2020 que sa démission était attendue. Mais Covid-19 l’a sauvé à plusieurs reprises. L’histoire le retiendra comme le PM le plus long, c’est-à-dire qui aura le plus duré à la Primature. Il parait que dans certains, quartiers, les gens ont sabré du sodabi à l’annonce de sa démission.
Encore un gaz lacry dans l’abdomen de quelqu’un au « Gnassingbéland » ! On croyait cette histoire finie depuis « hoho » longtemps, mais oh que non. Ca s’est encore produit samedi à Niamtougou et Koka dans le Doufelgou. C’est en tout cas, selon la version que nous a encore servie samedi son Excellence El Yarko, au sujet de la barbarie de plus sur les populations du coin, au nom du respect des mesures barrières au coronavirus. Certains parlent de prétexte 4 gigas et disent que le ministre de la « Sikrité » est resté fidèle à sa réputation et surtout a résisté à tous les changements induits par cette maladie qui a carrément bouleversé l’ordre du monde et changé les habitudes. En tout cas, on les laisse assumer.