Comme depuis un moment, la semaine qui a refermé ses portes et fenêtres hier dimanche a été aussi monopolisée par ce satané virus qui a modifié l’ordre mondial. Rien n’est comme avant. Les hommes sont devenus femmes et vice-versa, le riche et le pauvre sont devenus »go-go » devant cette maladie, il n’y a plus »Prégodent » puissant et pauvre citoyen, la maladie a rétabli l’équilibre social. Les « gouvernailleurs » sont même plus exposés parce que ce sont eux qui vont le plus à « Yovodé » (pas des Blancs) ou reçoivent plus les gens de « Yovodé ». Leurs cœurs font seulement 45 tours.
Avant avant, les Africains couraient pour aller en Europe. Certains prennent même des pirogues, avec tous les risques possibles, passent par la méditerranée pour l’atteindre. Mais aujourd’hui, même si on vient à la maison leur donner le visa gratos, de même que le billet d’avion et un travail garanti à la Banque Mondiale avec salaire enviable, beaucoup vont refuser et préférer souffrir dans leur pays. Vraiment, Dieu fait des miracles. Tout ca à cause de ce minuscule virus invisible même avec l’œil de sorcier.
Depuis que le Togo existe par la grâce des Gnassingbé, les ambassades ont toujours fonctionné comme un guichet automatique, c’est-à-dire 24 h sur 24. Mais ce petit virus là a fait fermer les représentations diplomatiques des puissances mondiales qui ont toutes les armes les plus puissantes capables de rayer Hiroshima et Nagasaki de la carte du monde. Tout ça, parce qu’ils ont peur. Eh Dieu !
Mais certains profitent de cette pandémie pour assouvir leurs desseins secrets. C’est le cas du »gouverne et ment ». Avec cette histoire de loi portant habilitation votée par l’Assemblée »gnassionale » autorisant l’exécutif à user d’ordonnances pour diriger le pays. Pas un jour, mais durant six (06) longs mois. Ce que les députés ne savaient pas, c’est que le »gouverne et ment » les enviait depuis longtemps et a profité de cette maladie pour leur arracher leur pouvoir législatif.
Il n’y a pas que de mauvaises nouvelles dans cette affaire de Coronavirus. Au « Gnassingbeland », nous pouvons bomber le torse de guérir le Covid-19. Sur 34 cas, 10 ont guéri. Tout ça, grâce à la politique de santé de Son Excellence…
Il n’y a pas eu que le coronavirus durant cette semaine. Elle a débuté par la tombée de la hache de la HAAC sur deux organes empêcheurs de malgouverner, Liberté et L’Alternative. Pour avoir chatouillé l’ambassadeur de France dans notre pays, la HAAC leur a flanqué des suspensions amicales de deux semaines et deux mois. Mais tout bien pensé, c’est un mal pour un bien. En cette période de confinement tacite pour coronavirus, la HAAC a en fait protégé ces journaux et leurs journalistes pour qu’ils soient à l’abri de ce mauvais virus et reviennent forts pour critiquer bien bon le pouvoir.
Comment ne pas parler de la mort du confrère Dominique Aliziou que le coronavirus nous a pris ? Très loin de l’image laissée au sein de l’opinion de par ses positions lors des débats politiques, c’est un mec amusant, qui aime faire des blagues avec tout le monde…Que la terre lui soit légère.
L’autre événement de la semaine aussi, c’est la mise en quarantaine d’Emmanuel Shéyi Adebayor, au pays des Dadjè, à cause de ce satané Coronavirus. Vraiment, les Amedahos ne sont pas gentils respectueux quoi. Comment mettre en quarantaine le seul ballon d’or « gnassingbélandais », le seul qui ait évolué au Paraguay? Est-ce que quand ils voient la face de Tôvia, ca ressemble à celui de queqlu’un qui a le Covid-19? On ne lui manque pas de respect dans ce pays hein…
L’autre perle de la semaine et donc la preuve que nous ici, on est plus respectueux envers les Béninois, c’est le cas de ce Dadjè testé positif au Covid-19 qu’on a laissé fuir librement au CHR Lomé Commune et rentrer dans son pays natal, en contaminant sûrement et gentiment des gens sur son passage. Le gars a vu l’état de l’hôpital qui ressemble à une sidérurgie de l’époque de la première guerre mondiale abandonnée et s’est vu en danger. Il a donc préféré détaler à toutes jambes pour rejoindre son Bénin natal pour ne pas mourir avant le jour où la maladie a prévu de finir avec lui.