Une semaine entière de grève à compter du lundi 24 février. C’est ce à quoi on risque d’assister à l’Université de Lomé dès le lundi 24 février. Le Syndicat de l’enseignement supérieur du Togo (SEST) a en tout cas déposé, le vendredi 21 février, un préavis formel de grève signé de son Secrétaire Général Dr Ayi Djifa Hounsi.
C’était dans l’air depuis plusieurs semaines voire mois. Les enseignants de l’Université de Lomé, non contents de la mise en œuvre de l’accord du 6 août 2019 portant régulation des salaires revalorisés, menaçaient déjà d’entrer en grève et saisissaient les autorités universitaires et gouvernementales afin qu’elles accèdent à leurs revendications. Manifestement, ils n’ont pas eu d’oreilles attentives et se voient contraints de mettre à exécution leur menace.
« Paiement immédiat et sans condition des dix mois de rappel des revalorisations salariales au titre de l’année 2019, inobservation inconditionnelle et définitive du mécanisme de régulation de traitement salarial tel que proposé par la Présidence de l’Université de Lomé, réévaluation de la valeur indiciaire dans le traitement salarial de tout le personnel des universités publiques du Togo en référence à celle de la Fonction publique, clarification du mécanisme de gestion de l’assurance UL/UK », tels sont les motifs du débrayage.