Le festival international Filbleu est de retour, après une pause sabbatique due à la crise sanitaire de la Covid-19. Comme annoncé ici (https://letabloid.tg/et-revoila-le-festivalles-lucioles-bleues/), le coup d’envoi a été donné vendredi 15 mars, au centre culturel Hakuna Matata. Devant un public composé des acteurs et amoureux des arts.
A en croire les organisateurs, cette reprise de Filbleu est motivée par les encouragements de l’opinion pour ce faire, après la pause forcée de quatre ans. Et cette édition, la 14e de ce festival député en 2007, ne devrait ressembler à aucune autre précédente. « Nous renouons avec le public sous le signe d’un recentrage nécessaire imposé par les circonstances actuelles », a indiqué Cyriaque Noussouglo, Directeur du festival Filbleu.
« Le festival sera l’occasion, chaque année, d’organiser une campagne de lecture pour amener les jeunes à comprendre l’utilité de la lecture. Nous allons former les lecteurs de demain », a expliqué Kagni Alemdjrodo, Directeur artistique du festival, comme particularité de cette édition.
Et pour mettre en œuvre cet objectif, les organisateurs ont choisi Amou-Oblo où les autorités municipales (Amou-Oblo 1) ont exprimé leur disponibilité pour ce faire… « Les auteurs vont expliquer aux jeunes (collégiens et lycéens) ce que la lecture a apporté à leur propre vie. Nous allons demander aux jeunes aussi de nous lire les textes qu’ils aiment », a détaillé M. Alemdjrodo.
« L’arrivée du festival Filbleu à Amou-Oblo donnera l’opportunité à la population de connaitre nos auteurs et d’accompagner les jeunes, les enseignants, les lecteurs, les bibliothèques à travailler davantage à la connaissance de notre littérature et de nos auteurs », s’est félicité Koffi Kpayé, Directeur de Cabinet du ministre de la Culture et du Tourisme.
Le coup d’envoi des spectacles a été donné avec « Gestation » d’Enyam, un spectacle d’afro-jazz et de slam. Avec ses prestations, il a égayé, durant une heure et demie d’horloge, le public ayant fait le déplacement du centre culturel Hakuna Matata ce vendredi.
Plein d’activités (théâtre, exposition, projection de film, ateliers de formation, concert de musique, etc.) sont prévues au registre de cette édition qui dure jusqu’au 21 mars prochain.